1. Relevez cinq expressions désignant les hommes dans toute leur petitesse. (1,5 point)
« atomes intelligents », « chétifs animaux », « cette fourmilière d’assassins ridicules », « la petite race humaine », « ces atomes pensants » désignent les hommes.
2. Pourquoi ces expressions font-elles sourire ? (1 point)
Elles insistent sur l’infinie petitesse et fragilité de ces êtres (« atomes », « chétifs », « fourmilière », « petite »). Il y a quelque chose d’oxymorique dans certaines de ces expressions (« ces atomes pensants »).
3. Selon le philosophe qui prend la parole dans le premier paragraphe, les hommes sont-ils heureux sur terre ? Pourquoi ? (1 point)
Selon ce philosophe, peu de gens sont heureux car, à l’exception de gens dont le monde se désintéresse, « tout le reste est un assemblage de fous, de méchants et de malheureux ».
4. Comment le philosophe appelle-t-il les hommes qui se font la guerre ? (1 point)
Ce sont « cent mille fous de notre espèce » qui affrontent « cent mille autres animaux ».
5. Qu’est-ce qui oppose ces hommes ? (1 point)
Certains sont « couverts de chapeaux », d’autres sont « couverts d’un turban ».
6. Le Sirien frémit, et demanda quel pouvait être le sujet de ces horribles querelles entre de si chétifs animaux.
Quel est type de discours rapporté est utilisé ? Transposez cette phrase dans le discours inverse. (2,5 points)
Il s’agit du discours indirect.
Le Sirien frémit, et demanda : « Quel peut être le sujet de ces horribles querelles entre de si chétifs animaux ? »
7. Pour quelle raison se battent-ils ? Que désigne l’expression que vous venez de relever ? Comment appelle-t-on la figure de style utilisée ? (1,5 point)
Ils se battent pour « quelque tas de boue grand comme votre talon ». Ce groupe nominal désigne une terre à conquérir. On a là une périphrase ironique.
8. Quel est le résultat de cette guerre ? Relevez le champ lexical du massacre. (1 point)
Cette guerre est un véritable massacre. « tuent », « massacrés », « égorger » et « s’égorgent » répété deux fois appartiennent au champ lexical du massacre.
9. « Sachez qu’au bout de dix ans, il ne reste jamais la centième partie de ces misérables »
Quel est l’infinitif, le temps et le mode du verbe souligné ? Conjuguez-le. (2 points)
Il s’agit de l’impératif présent du verbe « savoir ».
Sache
Sachons
Sachez
10. S’ils ne font pas la guerre, que font les hommes ? Répondez en nommant précisément les matières évoquées. (1,5 point)
Sont évoquées les Sciences naturelles (« Nous disséquons des mouches »), la géométrie (« nous mesurons des lignes»), et l’arithmétique (« nous assemblons des nombres»).
11. Parviennent-ils à se mettre d’accord ? Justifiez votre réponse. (1 point)
Ils ne sont évidemment pas d’accord entre eux (« nous sommes d’accord sur deux ou trois points que nous entendons, et nous disputons sur deux ou trois mille que nous n’entendons pas »).
12. En reprenant l’ensemble de vos réponses, dites pourquoi ce texte est ironique ? (2 points)
Les hommes sont des êtres ridicules (« atomes intelligents », « chétifs animaux ») qui se disputent entre eux à tout propos (pour « quelque tas de boue », y compris des choses qu’ils ne comprennent pas : « nous disputons sur deux ou trois mille que nous n’entendons pas »). Le reste du temps, ils se massacrent pour des broutilles (« quelque tas de boue »).
Réécrivez la phrase suivante en remplaçant « le voyageur » par « les voyageurs » et en conjuguant les verbes au passé simple.
Le voyageur se sentait ému de pitié pour la petite race humaine, dans laquelle il découvrait de si étonnants contrastes.
Les voyageurs se sentirent émus de pitié pour la petite race humaine, dans laquelle ils découvrirent de si étonnants contrastes.