Désormais, la dictée se décline en trois exemplaires : un texte difficile (niveau expert), le même texte mais simplifié (niveau intermédiaire) et le texte très simple, très court expurgé de toute difficulté (niveau apprenti).
Ainsi, on différencie.
Comme d’habitude, les élèves font leur dictée avec leurs écouteurs et leur iPad, à leur rythme, à leur niveau et en prenant soin de vérifier leurs erreurs dans le dictionnaire ou le Bescherelle en ligne. Ils peuvent m’appeler. Ils peuvent demander de l’aide à leur voisin. Ils peuvent passer d’un niveau à l’autre.
Enfin, selon la vision d’André Antibi, les élèves se constituent un vivier de dictées pour lesquelles ils peuvent être évalués. Nulle surprise, nul piège, nulle angoisse. Et si on veut valoriser les élèves qui prennent la dictée la plus dure, on peut mettre un coefficient.
Ça et la pratique de la rédaction régulière (sous toutes ses formes), c’est la voie de la maîtrise de l’écrit.
À ce propos, un élève est venu me voir hier, me disant qu’il n’avait pas compris sa note. Je la lui ai expliquée, tableau Excel à l’appui, où il avait « péché ». Il a compris. Je lui ai proposé de refaire la rédaction et de changer la note. Problem solved. 😃
2 réponses sur « Cette année, la dictée en cache trois ! »
[…] d’ailleurs cette idée qui prévaut quand je propose des dictées différenciées comme en témoigne mon précédent article Cette année la dictée en cache trois. Force est de constater que donner la même dictée à 26 élèves différents, de nationalités […]
[…] le sujet vous intéresse, j’en avais déjà parlé dans l’article Cette année, la dictée en cache trois ainsi que dans Différencier l’enseignement : deux exemples. Il faudrait d’ailleurs que je […]