Après avoir longtemps voué les réseaux sociaux aux gémonies, je constate qu’ils me sont devenus sinon indispensables du moins très précieux.
Facebook, d’une part, permet de garder le contact avec ses amis avec une facilité inconcevable et plaisante pour qui n’a jamais eu envie de passer le moindre coup de fil.
Twitter, d’autre part, permet de publier en un tour de main toutes sortes de réflexions propres au journal intime avec une souplesse que n’a peut-être pas un blog et encore moins un site. Conseiller un livre, citer une phrase, faire une observation quelle qu’elle soit est aisé avec Twitter. Je pense que Ralentir travaux peut très bien aller se loger là-bas de temps à autre. Entre la maxime, l’apophtegme, la sentence, le proverbe, le haïku ou le fragment cher à Roland Barthes, je me dis que le microblogging a peut-être quelque avenir.
En revanche, je me dis aussi qu’un blog doit alors permettre une réflexion plus approfondie. C’est ce que je fais actuellement. J’écris quand j’en ai le temps un “petit” article sur Le Château de Kafka, qu’il faut que je publie. L’ensemble fait plusieurs pages, n’est pas vraiment construit… Ce sont plutôt des notes de lecture. J’ai glané quelques citations et j’ai tenté d’en faire un tout à peu près cohérent.
Résumons. Facebook est, selon moi, lié à l’amitié, à la famille. On y papote gaiement et légèrement. Twitter tient du journal, de la réflexion brève. Le blog est le lieu du développement de la réflexion. Quant au site Ralentir travaux, j’ai à de multiples reprises expliqué son contenu (ici ou là). Pourtant, après deux années de développement, bien des choses mériteraient d’être nuancées ou corrigées, mais on en reparlera.
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