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Éducation Technologie

Et si les enseignants utilisaient le Markdown ?

Quelques apps sur iOS

Tout d’abord, quelques apps (iOS). J’aime beaucoup Daedalus Touch. Avec cette app, on peut même exporter en ePub. Il est aussi possible d’écrire en recourant au Markdown et donc en ayant un texte prêt à être publié, par exemple, dans WordPress. Pour cela, on peut aussi utiliser 1Writer ou Editorial.

Et c’est vraiment très pratique ! Donc trois apps intéressantes :

  • Daedalus

  • 1Writer

  • Editorial

image

Le Markdown, pour quoi faire ?

Expliquons déjà de quoi il retourne. Comme le dit David Bosman :

je trouve ça toujours trop compliqué d’expliquer en théorie un truc qui est vraiment tout con en pratique […]

Mais essayons. On l’a vu, l’intérêt du Markdown est de sauter une étape. Au lieu d’écrire un texte puis de le formater (mettre certains mots en gras, en italique, créer des liens, etc.) en ajoutant telle ou telle balise HTML, ce qui est souvent fastidieux, on écrit son texte tout en le formatant grâce à un langage qui a le bon goût de rester discret, de ne pas encombrer le texte et donc de permettre de sauter une étape puisqu’on publie immédiatement après l’écriture du texte. De plus, c’est facile à apprendre.

Voyons un exemple.

Souvent, on écrit son texte (je prends le 2e paragraphe du présent article comme exemple) :

On peut aussi utiliser 1Writer ou Editorial. 

Et c’est vraiment très pratique ! Après on ajoute (ou on fait ajouter) les balises HTML, et mon 2e paragraphe donnerait ceci :

<p>Pour cela, on peut aussi utiliser <a href="https://appsto.re/fr/GjYO.i">1Writer</a> ou <a href="https://appsto.re/fr/UqWkO.i">Editorial</a>.<br />  
Et c'est vraiment <em>très pratique</em> !</p>

Mais en Markdown, cela donnerait ça :

On peut aussi utiliser [1Writer](https://appsto.re/fr/GjYO.i) ou [Editorial](https://appsto.re/fr/UqWkO.i).
Et c'est vraiment *très pratique* !

C’est plus épuré et on fait tout en une seule étape. L’écriture et la mise en forme. Votre WordPress saura afficher tout ça comme si c’était du HTML.

Pas convaincu ? C’est normal, mon exemple n’est pas terrible. Essayons autre chose. Vous avez déjà créé une liste en HTML ? Rien de compliqué mais ça peut être long… Encore une fois comparons HTML vs Markdown :

<ul>
<li>Daedalus</li>
<li>1Writer</li>
<li>Editorial</li>
</ul>


*   Daedalus
*   1Writer
*   Editorial

Il y a donc un gain de temps indéniable et dans l’écriture, la mise en forme et la publication puisque votre texte est prêt à être exporté en HTML ou en ePub. Cependant, le Markdown ne s’oppose pas au HTML. Comme le dit un de ses auteurs,

HTML is a publishing format ; Markdown is a writing format.

D’ailleurs on peut aussi utiliser des blocs comme<div>ou<table> pour certaines mises en forme non prise en charge par le Markdown.

Évidemment, je ne pense pas que mon article apporte grand-chose. Tout a déjà été dit. Mais il me semble qu’à l’heure où on parle beaucoup de code à l’école, ce langage n’a pas été tellement popularisé dans le monde de l’Éducation (pas tellement plus que le HTML d’ailleurs).

Les enseignants qui écrivent beaucoup ont tout intérêt à adopter ces langages (si tant est qu’on puisse vraiment parler de langage d’ailleurs). Vous publiez beaucoup ? Vous écrivez pour votre blog ? Vous écrivez des livres ? Ou vous avez un Tumblr ? Le Markdown vous ferait gagner un temps précieux.

Et que dire des élèves pour lesquels on voudrait créer une culture numérique ? À ce propos, il faudrai aussi leur apprendre la syntaxe wiki ! Tiens ! Ce sera mon prochain sujet de formation : HTML, Markdown et Wiki !

Comment apprendre le Markdown?

Le site Macgé a écrit quelques articles vous permettant de choisir votre éditeur ou encore expliquant comment écrire en Markdown dans WordPress.

WordPress vous donne d’ailleurs un peu d’aide sur le sujet. Attention ! Si vous hébergez votre WordPress, il vous faudra installer un plugin.

OpenClassroom explique également très bien les choses. Vous pouvez aussi lire l’article plutôt court de Wikipédia.

Mais le plus intéressant est probablement le site de John Gruber qui est, avec le regretté Aaron Swartz, le créateur du Markdown.

Et vous, qu’en pensez… Nan ! J’déconne ! Hein @Nicoguitare ? 😂

P.-S. Au fait, cet article a été entièrement écrit en Markdown ! 😃

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Éducation Humeur Informatique

ChromeBook De la découverte à la passion

Aujourd’hui, point de billet de ma part ! Je laisse la parole au passionnant, au fascinant, à l’infatigable chercheur, au talentueux, au loquace Noylan92. Enjoy !!! 🙂
Les chromebooks étaient des appareils que j’avais relativement ignorés disposant d’un MacBook Air. Toutefois, Chrome OS lui, me faisait de l’œil. J’avais essayé d’utiliser Chromium OS Vanilla sans succès. Mais je n’avais pas perdu l’idée d’utiliser ce système d’exploitation.

Mon bureau sous Chromium OS (sur un PC Lenovo)
Mon bureau sous Chromium OS (sur un PC Lenovo)
Hello Chromium OS
Il y a quelques semaines, suite à une énième recherche sur le web, je suis tombé sur le site de Neverware et de sa distribution de Chromium OS. Et là… Le coup de foudre. J’ai d’abord testé le système sur un PC portable Toshiba de 2010. Cette machine se traînait sur Elementary OS, la version Linux que j’utilisais depuis plus d’un an. Après un démarrage sans encombre sur clef USB, je me suis rapidement lancé dans une installation sur le disque dur sans même prendre la peine de vérifier que le bluetooth ou la webcam soient reconnus et opérationnels. Après moins d’une journée à jouer avec Chromium OS (aka Cloud Ready), je me suis lancé dans des tests sur plusieurs configurations différentes. Dans chaque cas, tout était fonctionnel et … rapide. Mais alors d’une rapidité si plaisante que mon MacBook me semblait devenu lent. A tel point que je me suis lancé quelques jours après dans le test “Chromium OS sur Mac”. Et avec succès !

Bref, vous l’aurez compris, j’étais convaincu, et par la fluidité du système, et par son aspect universel.

Passons à un charme que j’avais sous-estimé : la parfaite synchronisation. Quand j’ai lancé Chromium OS à la maison sur mon Mac, je me suis connecté avec mes identifiants Google. En quelques secondes, je retrouvais mes applications, mon fond d’écran, mes préférences (même mes raccourcis claviers ou la langue du système!). J’étais bluffé. Je comprenais visuellement à quel point ce système était juste royal pour les établissements scolaires : le déploiement ne pouvait qu’être simple et rapide ; et pour les élèves, il n’était plus nécessaire d’être attaché à une machine précisément : il suffisait d’utiliser ses Google ID pour se retrouver chez soi.

Les web-apps
Les web-apps ne sont pas sans avoir une résonance particulière chez moi. Elles me rappellent le premier iPhone 1 ainsi que WebOS. Universelles et légères, ces applications web s’étaient toutefois effacées de ma mémoire au profit des apps dédiées autant sur iOS que sur Android. Chrome OS était donc une occasion de revenir aux fondamentaux. Et là encore, une nouvelle claque. Entre Folia pour lire et annoter mes PDF ; Explain Everything, fidèle compagnon du temps de l’iPad ; ou bien encore Messenger, véritable plateforme de vidéoconférence (et de discussion) universelle, je me suis rapidement pris au jeu. Par tous les dieux de l’Olympe, que cette plateforme est diablement sobre et efficace !

Le bureau de mon Chromebook. L’étagère présente quelques uns de mes usages quotidiens
Le bureau de mon Chromebook. L’étagère présente quelques uns de mes usages quotidiens

Je n’aime pas les listings d’apps. Je ne vous ferai donc pas un catalogue des applications à installer. Ce qui ne m’empêchera pas de souligner une nouvelle fois, comme je l’avais déjà fait avec l’iPad, que le chromebook n’est pas qu’un outil de consultation ou de testing 2. C’est simple, l’intégralité de mon travail est effectué sur cette machine : conception de documents collaboratifs (avec Google Docs) ; réalisations graphiques complexes (avec Canva ou Haïku Deck) ; lecture et annotations de pdf (avec Folia) ; de la retouche photo avec Polarr ; de la conception de livres (avec le génial StoryBird) et bien entendu la continuation de mes repas littéraires avec Kindle Cloud Reader.

Loin du wifi, loin du coeur ?
L’une des choses qui m’avait laissé loin des premiers chromebook (en 2011-2012, je travaillais uniquement avec un iPad), c’était ce lien très étroit entre internet et ChromeOS. Le système de Google reste en effet un OS qui ne peut s’exprimer à pleine mesure qu’avec une connexion internet (en wifi ou filaire). Mais un chromebook sans connexion reste utilisable. Notamment avec Keep, Google Doc, EZ Cast ou Folia (en somme les apps sont utilisables offline à l’inverse des simples raccourcis vers des sites web). Mais s’il y a bien quelque chose qui a changé depuis 2011 c’est le peu de situations où je n’ai pas d’accès à internet. Au delà même des points d’accès dans les lieux publics (MacDo, gares…) il se trouve que mon forfait mobile est devenu amplement suffisant pour répondre à mes besoins : les 50 go de mon forfait 4G Free sont une bénédiction. Rien que pour cela, merci Xavier 😉

La bague au doigt
Vous connaissez l’effet halo qui a beaucoup profité à Apple : après avoir découvert un appareil iOS, l’utilisateur était naturellement conduit à passer au Mac. Je viens de connaître cet effet avec ChromeOS. Il m’aura fallu à peine deux semaines d’utilisation intensive de Chromium OS sur un PC pour acheter un chromebook. En l’occurrence un ASUS C200 à 160 euros seulement. Véritable chameau avec ses 11 à 13h d’autonomie, la machine est rapide et légère. Et me fait considérer autrement mes investissements numériques. C’est simple, en additionnant les prix de ma tablette Fire, de mon Moto e 4G et du chromebook, nous ne sommes même pas à la moitié du prix d’un seul iPhone. Bref, déclaration et mariage dans la foulée.

Notes :

1 – Je me prends à penser que le Chromebook est certainement le Macbook que Steve Jobs aurait pu promouvoir : léger, friendly, sans prise de tête car sans virus et sans besoin de maintenance…
2Petit clin d’œil à Tim Cook.

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Éducation Informatique

Écrire des articles sur Star Wars pour Vikidia

BB-8

Cela faisait longtemps que je projetais de faire écrire à mes élèves des articles pour l’encyclopédie libre Vikidia, ce Wikipédia à destination des 8-13 ans.
J’hésitais seulement encore un peu sur le choix des articles à écrire.

En tapant “star wars” puis “bb-8” dans Vikidia, je me suis aperçu que, pour le second, l’article était inexistant. Connaissant l’engouement des élèves pour le nouveau Star Wars, je me suis aussitôt dit : “Bingo ! Voilà ce qu’il faut faire”.

C’est l’occasion rêvée d’initier les élèves à l’écriture d’articles encyclopédiques, mais aussi à la notion de libre, de partage, etc.
Nous avons donc commencé par écrire cet article sur BB-8, et nous poursuivrons notre travail avec d’autres personnages de Star Wars VII : Le Réveil de la Force.

Je vous livre le plan de ma séquence qui va un peu au-delà des seuls personnages de Disney. Elle peut être adaptée de différentes façons.

Objectifs :

  • Faire écrire aux élèves des articles pour l’encyclopédie libre à destination des plus jeunes, l’encyclopédie libre Vikidia
  • Récolter des informations (web, livres, magazines…), croiser les sources, référencer les sources, etc.
  • Apprendre à rédiger pour l’encyclopédie (structure d’un article, syntaxe wiki…)
  • Écrire sur le sujet de son choix (thème, personnage, film en rapport avec Star Wars) et être lu sur le web
  • Écrire clairement, précisément et sans erreur
  • Participer à un travail collaboratif
  • Sensibiliser les élèves à la culture du libre (Creative Commons)

Séances :

  • Comparer Wikipédia à Vikidia, faire percevoir les différences et les mérites de chaque encyclopédie ; amener à saisir l’utilité de Vikidia pour les collégiens. Pour cela, comparer ces deux pages sur la Révolution française, l’une sur Wikipédia, l’autre sur Vikidia.
  • Voir l’Accueil des nouveaux, faire une carte mentale pour définir la spécificité de Vikidia (wiki, encyclopédie, partage, libre..). On peut aussi examiner l’article que j’ai écrit sur le rondeau et examiner l’historique pour voir comment un article évolue (cette étape est facultative)
  • Faire quelques recherches (BB-8, Kylo Ren, Finn, Rey, etc.) et s’apercevoir que ces pages sont inexistantes ; faire les mêmes recherches sur Wikipédia et s’apercevoir que les articles sont incomplets ; proposer la création des articles.
  • Faire le point sur ce qu’il manque à ces articles dans Wikipédia (l’article sur BB-8 est très incomplet).
  • Faire un brainstorming pour déterminer à quoi ressemble un bon article encyclopédique (voir ensuite les pages Comment écrire un article ?, Qu’est-ce qu’un bon article ?, Résumé de la syntaxe wiki, Typographie)
  • Regarder le code d’une page pour comprendre la construction d’un article et la syntaxe wiki. Par exemple, comparer la page Collège avec son code, pour déterminer les règles d’écriture.
  • Si besoin est (c’est une étape facultative), compléter des articles, les améliorer, les corriger, les ranger, mettre des images pour s’accoutumer au wiki. Ou encore, s’entraîner à la rédaction sur Vikidia avec la page Bac à sable.
  • Ensemble, créer un premier article sur BB-8. Ce travail collectif permettra à tout le monde de se familiariser avec Vikidia. Chaque groupe sera responsable d’une partie de l’article.
  • Partager le travail sur les réseaux sociaux.
  • Faire ensuite des groupes pour déterminer quels articles seront écrits (en individualisant davantage le travail : un groupe sera chargé de ce personnage, un autre de tel autre personnage, etc.).
  • Créer un compte pour chaque élève.
  • Corriger et publier (en précisant que l’article est un {{Article fruit d’un travail scolaire}}).

L’article sur BB-8

Description

BB-8 est un personnage de Star Wars VII : Le Réveil de la Force.

C’est un petit droïde féminin 1 dont la tête est une demi-sphère. Celle-ci repose sur un corps ayant la forme d’une sphère et sur laquelle il roule. Ce droide est de couleur blanche. Quelques cercles orange apportent un peu de couleur. BB-8 possède aussi un gros œil noir et deux antennes.

Le nom de BB-8 a été trouvé par J.-J. Abrams qui trouvait que le robot lui faisait penser à un 8 mais aussi deux B 2.
Les deux lettres BB évoquent également le mot “bébé” (ou “baby” en anglais). Ce droïde de petite taille ressemble à un enfant et sa voix robotique évoque un peu le gazouillement du tout petit. Il est aussi très affectueux et quand il apprend que son maître est mort, le petit robot semble très triste. Il imite les adultes (comme lorsque, par exemple, Finn lui tend le bras, le pouce levé en signe de satisfaction).

Voix

Les effets de voix de BB-8 sont effectués par Bill Hader et Ben Schwartz qui ont utilisé un iPad et une application d’effets sonores pour créer la voix ou plutôt les sons électroniques 3. Ces sons peuvent facilement être recréés en utilisant l’application Bebot 4.

Rôle du droïde dans Star Wars VII

BB-8 est un droïde extrêmement important, car il contient un fragment d’une carte permettant de retrouver Luke Skywalker, qui a disparu depuis plusieurs années.

Conception

Il s’agit d’un véritable robot et non le résultat d’images de synthèse. Le robot a été présenté et a étonné le public lors de la cérémonie d’ouverture de Star Wars Celebration 5.

BB-8 a été conçu par la société produisant Sphero 6, qui a présenté sa sphère à Disney. La boule a été adaptée (en lui ajoutant une tête aimantée) de façon à ressembler à un personnage figurant au casting de Star Wars VII 7.

Christian Poulsen, un jeune diplômé en design industriel à la Brigham Young University (États-Unis) a réalisé en une journée sa propre version de BB-8 et explique comment faire 8.

Exploitation commerciale

BB-8 est décliné sous toutes ses formes dans le commerce. C’est bien sûr un objet connecté 9, mais aussi une peluche 10. On le trouve sur des t-shirts 11 ou encore sous forme de moule permettant de faire des glaçons 12. On le trouve enfin en Lego 13.

Références

1 – http://www.programme-tv.net/news/evenement/star-wars-star-wars/76361-huit-infos-sur-bb-8-l-adorable-robot-de-star-wars-le-reveil-de-la-force-photos/
2 – http://m.programme-tv.net/news/evenement/star-wars-star-wars/76361-huit-infos-sur-bb-8-l-adorable-robot-de-star-wars-le-reveil-de-la-force-photos/
3 – http://www.programme-tv.net/news/evenement/star-wars-star-wars/76361-huit-infos-sur-bb-8-l-adorable-robot-de-star-wars-le-reveil-de-la-force-photos/
4 – http://edmusipad.fr/2016/01/04/parler-comme-bb8-avec-bebot/
5 – https://www.youtube.com/watch?v=ABzjUf3E_0c&feature=youtu.be
6 – http://www.iphon.fr/post/test-sphero-iphone-ipad-android
7 – http://www.iphon.fr/post/histoire-robot-bb-8-iphone-839745
8 – http://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/20150422.OBS7733/comment-fabriquer-bb-8-le-robot-de-star-wars-vii.html
9 – http://www.sphero.com/starwars
10 – http://www.journaldugeek.com/2015/09/22/il-vous-faut-cette-peluche-bb-8/
11 – https://www.teepublic.com/gifts/bb8
12 – http://fr.ubergizmo.com/2016/01/03/glacon-bb-8.html
13 – http://www.us.lego.com/en-gb/starwars/gallery?tags=bb8

(lire l’article sur Vikidia)

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Éducation Informatique Littérature

Le manuel de 6e sur Google Play Livres

Le manuel de 6e n’est plus sur iBooks, mais est deux fois mis à jour sur Google Play Livres. En trois jours.

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Depuis que j’ai publié mon premier manuel scolaire chez Apple, j’ai développé une légère susceptibilité qui me rend hermétique aux mails vétilleux de la marque à la pomme.

Décidant de claquer la porte, je suis allé publier ailleurs. J’avais déjà commencé et le chantier était resté en l’état, mais mes récents démêlés avec Apple m’ont poussé à reprendre les choses là où je les avais laissées.
Bref, après ma déception pommée, le désarroi qui s’en est suivi, la force s’est réveillée et la chose a eu lieu sur Google Play Livres (qui un jour ou l’autre viendra certainement me chercher des poux aussi, mais d’ici là…).

Pour commencer, j’ai ajouté les vidéos qui manquaient au Manuel de 6e, ePub publié dans la sobriété et la simplicité, loin du faste exubérant d’un iBooks Author, complètement délaissé par la firme de Cupertino (qui fait semblant de mettre à jour son application tous les 36 du mois).
Puis j’ai corrigé quelques erreurs, ajouté quelques images et même deux nouvelles séances (quand on retrouve l’espoir, la créativité revient), et me suis soucié de questions d’accessibilité.
Voilà ! Cette double mise à jour s’est faite en quelque 3 jours. Apple m’aurait déjà envoyé deux tickets (vous ne voulez pas savoir ce que c’est) et m’aurait suspecté de contrevenir à des règles qu’elle n’avait pas encore inventées.

Au passage, un grand merci à Mac4ever et Framablog d’avoir relayé mes malheurs. Je sais bien que je quitte un loup pour en trouver un autre, mais que voulez-vous ? Si les choses tournent mal, j’irai de nouveau voir ailleurs.

Ah ! Au fait, dès que je peux je mets à jour le manuel de grammaire et je m’attaque au manuel de 5e.

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Éducation Informatique Littérature

Rédiger un conte en s’en remettant au hasard

Faire rédiger les élèves est une tâche ardue. Et écrire un conte – surtout en sixième – l’est encore plus. Les élèves ont besoin d’être guidé. Aussi avais-je produit trois vidéos pour les aider à écrire leur histoire.

Une première présentant la structure du conte.

Une deuxième explicitant les personnages que le héros peut rencontrer.

Une dernière afin de montrer le sens du conte : le héros part en quête de quelque chose.

On peut aussi aider les élèves en leur présentant différents ingrédients du conte, ingrédients qui seront choisis aléatoirement grâce à cette application qu’est Decide Now !

L’élève fait tourner la roue et obtient un personnage, puis un élément perturbateur, etc.Bref, tous les éléments du conte. C’est rigolo. On se croirait à l’émission La roue de la fortune et on guide les élèves en manque d’imagination.

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Éducation Informatique

La guerre du faux : apprenez à vous méfier des images

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Lundi, quand j’ai montré cette capture d’écran à mes élèves, capture qui prétendait annoncer de façon prophétique les attentats du vendredi 13 novembre, ils ne parvenaient pas à comprendre que cette image était un “fake”.
Stupeur dans les rangs. Ils ne voyaient que prémonition inquiétante alors même que je leur disais que c’était une rumeur, une intox, un faux.

Il faut croire que l’écrit, l’image ont un statut qui, aux yeux des élèves, ont autorité, une autorité qu’ils ne remettent pas en question. Or, depuis les attentats, force est de reconnaître que nous sommes dans la guerre du faux. Tant d’images toutes plus fausses les unes que les autres ont pour but d’inquiéter, de créer un climat de peur, de susciter des réactions violentes, parfois racistes. Plus que jamais il est important d’éduquer les enfants à jeter un regard critique sur ce qu’il leur est soumis à travers les écrans.

Je voudrais, avec cette vidéo, leur montrer combien il est aisé de falsifier une image.

Il importe également de leur donner les moyens de s’assurer de la véracité ou de la provenance des images. C’est que leur propose le site Les outils Tice en recommandant, entre autres, l’usage de TinEye et Google Reverse Image Search.

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Éducation Informatique

Workflow (et Clips) pour les enseignants

Dans la série Je-continue-à-découvrir-des-apps-après-tout-le-monde, voici Workflow. J’avais déjà, dans cet article, évoqué IFTTT qui, en automatisant certaines tâches, me permet de mettre un peu d’ordre dans ma vie numérique. Dans la foulée, je découvrais Workflow, une app qui automatise également certains processus mais qui, profitant du système d’extensions offert par iOS 9, permet à l’utilisateur des ressources jusque-là impossibles.

Workflow

Rassurez-vous, si vous n’avez pas la moindre idée de la façon d’écrire une sorte de script permettant d’automatiser des tâches, vous ferez comme tout le monde (ou presque), vous utiliserez le travail des autres. C’est ce que vous propose le site iphon.fr.

Mais en quoi cela intéresse-t-il l’enseignant ? Eh bien l’enseignant, il aime bien de temps à autre montrer une vidéo sur YouTube. Seulement voilà, le réseau est parfois faiblard ou l’administrateur a prohibé son usage. Donc à l’aide de Workflow, téléchargez le petit script qui va bien (je vous recommande celui de @samchatice).

Téléchargez une vidéo sur YouTube

Dans les extensions, activez-le.

Extensions

Activez l'extension

À présent, lancez le workflow et téléchargez ainsi n’importe quelle vidéo YouTube depuis Safari et retrouvez-la dans votre pellicule. Et à vous les joies d’une vidéo non censurée, non saccadée et sans publicité !

Lancez le workflow

Sans avoir trop poussé mes recherches, je vois encore une occasion d’utiliser Workflow. Puisque vous êtes enseignant, nul doute que vous communiquez avec les parents de vos élèves et que vous leur transmettez des adresses. Pour cela, vous recourez peut-être aux QR Code ou peut-être privilégiez-vous la réduction d’URL pour éviter d’avoir à transmettre de longues et absconses adresses. Eh bien sachez que Workflow vous permet, à partir de Safari (grâce au système des extensions) de faire tout cela d’un clic (enfin d’un tapotement).
Vous choisissez donc votre workflow et hop ! C’est dans le presse-papiers (pour votre URL réduite. Il n’y a donc plus qu’à la coller où vous voulez) ou dans la pellicule (c’est-à-dire dans Photos si vous avez choisi de créer un QR Code).

QR code

À propos de presse-papiers, vous déplorez certainement l’absence d’un presse-papiers multiple sur iOS. Eh bien (c’est le dernier) sachez que l’app Clips est faite pour vous. Ce n’est pas tout à fait un presse-papiers multiple au sens où on l’entend habituellement, mais vous pourrez dire à l’app “Souviens-toi de ce bout de texte, j’en aurai besoin tout à l’heure sans avoir à le rechercher dieu sait où ni sans avoir à le recopier pour enfin le coller.”

Clips

Tout ce que vous avez à faire est de cliquer sur le petit plus pour dire à Clips de mémoriser votre portion de texte (vous pouvez même faire deux ou trois trucs pratiques avec comme changer la casse).

Clips

Mais si vous avez un iPhone 6S, il y a encore plus simple. Une pression prolongée sur l’icône de Clips, et vous enregistrez le contenu du presse-papiers !

Une pression sur iPhone 6S

Voilà ! N’hésitez pas à me parler de vos apps préférées pour me permettre de continuer la série Je-continue-à-découvrir-des-apps-après-tout-le-monde !

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Éducation Informatique

Plickers, Wordsalad, Voice et la grammaire

Je ne sais pas pourquoi je ne l’ai jamais fait auparavant. Je connaissais pourtant Plickers depuis belle lurette, mais je ne m’y étais jamais intéressé. À l’époque, j’avais dû me dire : “Socrative, Eclicker ou même Nearpod… Encore une app de plus pour faire des tests avec ses élèves. Rien de nouveau sous le soleil”. Et puis je ne sais pas trop pourquoi, je me suis intéressé de plus près à la chose, et j’y ai pris un plaisir extrême (pour plagier La Fontaine).

Peut-être tous ces dispositifs ne m’intéressaient-ils que moyennement du fait que mes élèves ont rarement été équipés d’ordinateurs ou de tablettes ? Pourtant, je savais que Plickers s’adressait précisément à ces enseignants dont les classes ne sont numériques que parce que le prof est équipé de son TBI ou de son ordinateur. Je savais que l’idée de Plickers était ingénieuse : on peut faire de jolis tests, récupérer et traiter une foule de données, et tout cela avec le seul ordinateur de l’enseignant (et de son téléphone).

Restait à le mettre en œuvre. C’est fait.

Pourquoi Plickers ?

Ce qui m’intéressait, c’était de déterminer le niveau de ma classe, d’avoir une estimation précise des connaissances de tous les élèves sur un sujet donné (le verbe en l’occurrence). J’aurais pu procéder à une évaluation, mais je voulais quelque chose de plus… fun ! Quelque chose qui soit plus vivant, plus fédérateur qu’une feuille de papier faisant office d’évaluation formative. Or Plickers permet justement cela : les élèves participent allègrement. Et comme les résultats sont anonymes (si on le désire), personne n’est paralysé à l’idée de dire ou d’écrire une bêtise monumentale. Et tout le monde de participer dans la joie et la bonne humeur ! Voilà donc comment cela se passe.

Comment utiliser Plickers ?

Tout d’abord, dans votre navigateur (et après vous être inscrit sur Plickers), ajoutez votre classe et vos élèves.

Ajoutez votre classe et vos élèves

Un numéro et donc une carte sont alors attribués à vos élèves. En voici un exemple. Remarquez le chiffre 1 qui apparaît aux quatre coins du carré. C’est donc la carte 1.

Une carte

C’est cette carte qu’il faudra donner à votre élève. L’élève numéro 2 aura la carte numéro 2, l’élève numéro 3 la carte 3 et ainsi de suite… Vous pouvez récupérer les cartes à cette adresse. Vous les imprimez puis les distribuez à vos élèves. Quand vous poserez vos questions aux élèves et que ceux-ci devront répondre, c’est cette carte qui leur a été attribuée qu’ils devront vous présenter. Le principe est simple. Si l’élève choisit la réponse A, il place la carte en mettant le A vers le haut, s’il choisit la réponse B, il tendra la carte en plaçant le B vers le haut et ainsi de suite…

Les élèves tendent leurs cartes

Évidemment, pour pouvoir poser des questions à vos élèves, il faut que vous les ayez créées, et c’est ce que vous aurez fait dans l’onglet Library.

Créer une question

Quand vous avez créé votre questionnaire, attribué les cartes aux élèves et que ceux-ci ont répondu, vous devrez alors avec votre téléphone scanner les réponses que vos élèves vous présentent avec lesdites cartes qui ne sont rien d’autre que des QR Codes. L’application reconnaîtra instantanément la réponse, le nom de celui qui l’a donnée et la traitera de façon à vous indiquer qui a répondu quoi. Sur la capture d’écran ci-dessous, les noms apparaissent même au-dessus de chaque QR Code (mais je ne sais pas pourquoi ils ont disparu quand j’ai fait ma capture d’écran).

Scanner les réponses

Pour faire tout cela, vous avez besoin de votre ordinateur et de votre téléphone. Le premier est branché sur le vidéoprojecteur et indique la question et les réponses possibles et aussi qui a répondu et qui n’a pas encore répondu.

Live View

Pour pouvoir afficher cette question, vous avez besoin de votre téléphone (un iBidule ou un bidule avec un robot vert avec l’app idoine, ça marche dans tous les cas). En effet, vous choisissez sur votre téléphone l’une des questions que vous avez créées. Puis sur votre ordinateur, vous allez dans l’onglet Live View. Selon la qualité de votre connexion, votre question apparaît, les élèves en prennent connaissance et peuvent choisir la réponse A, B (ou C, D ou E). Vous pilotez donc le questionnaire à partir de votre téléphone et, en un sens, l’ordinateur ne sert plus que d’écran d’affichage.

Utiliser votre téléphone

Quand tout le monde a répondu, votre téléphone sert ensuite à scanner les réponses de vos élèves. C’est très bien fait et l’appareil reconnaît la réponse de l’élève même au fond de la classe.

Et ensuite ?
Ensuite vous avez des statistiques (dans l’onglet Reports).

Statistiques

Vous voulez savoir qui n’a pas réussi telle ou telle question ? Eh bien, par exemple, cliquez sur le chiffre 3 de la première question qui indique que trois élèves ont choisi une réponse erronée (la réponse D). Vous saurez qui c’est, et qui a donc besoin d’une aide supplémentaire.

Des noms !

Et après ? Wordsalad et Voice

Après, il m’a semblé opportun de faire le point. Une sorte de brainstorming. J’ai demandé aux élèves : « Dites-moi tout ce que vous avez retenu dès lors que l’on parle de conjugaison ». On a rassemblé toutes les réponses dans un nuage de mots fait avec Wordsalad.

Un nuage de mots

Ce nuage sert de moyen mnémotechnique. C’est la trace de tout ce qui a été évoqué.
Ensuite, on constitue des groupes de 3 ou 4 élèves qui vont devoir rédiger la leçon sur le verbe. Ils ont la charge de tout rassembler, reprendre et résumer de façon claire et intelligible ce qui a été dit (lors de la phase du questionnaire, des explications ont parfois été demandées), avec des exemples. En somme, ils doivent se transformer en enseignants qui ont la charge de transmettre une leçon sur le verbe.

Si mes élèves avaient des tablettes (des iPad plus précisément), j’aurais bien aimé qu’ils fassent quelques vidéos de ce type avec Voice par exemple :

La conclusion, on la devine aisément. Tout le monde a participé sans hésitation ni crainte et même avec joie. Tout le monde est actif. Le travail en groupes permet même le tutorat. Je trouve qu’ainsi mes leçons de grammaire retrouvent un peu de fraîcheur. 🙂

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retrouverez également des apps ou des liens dont ceux donnant accès aux cours que je fais cette année.

Ajoutons la possibilité de discuter, d’échanger ou d’annoter l’un ou l’autre de ces documents, et on a là une plateforme intéressante à exploiter entre enseignants. Et qui sait ? De nouveaux projets verront peut-être le jour ! Peut-être un nouveau manuel.

Bref, si tout cela vous intéresse et que vous êtes enseignant, envoyez-moi un email avec votre adresse académique afin que je vous donne accès à ce cours iTunes U.

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Le français, cette langue étrangère

Lisez ces quelques textes, et trouvez tous les mots qui vous semblent venir d’une langue étrangère : l’anglais, le russe, l’arabe, etc. Vous découvrirez alors que le français, cette langue indo-européenne, contient de nombreux mots d’origine étrangère.

L'expansion des langues indo-européennes (Wikipédia)
L’expansion des langues indo-européennes (Wikipédia)

Les réponses demain !

1. L’anglais

Marc avait mis un jean confortable, un t-shirt et un pull. Le cours de français avait été un peu stressant (il y avait eu un test compliqué). En plus, il était arrivé en retard, car il avait raté le bus. Arrivé sur le parking, il avait jeté son chewing-gum. OK, il pouvait maintenant y aller. Il flippait un peu, mais rentra tout de même en classe. Le prof était de mauvaise humeur. Vraiment Marc n’était pas fan de cette matière. Il préférait le sport : jouer au foot, piquer un bon sprint, faire un bon match quoi ! Il adorait les penaltys. Là, Marc était une vraie star ! Mettant son short préféré, il y jouait chaque weekend. En rentrant, une douche, un gros shampooing. Après ça, direction le fast-food et un peu de shopping avec ses parents.

2. Le russe

Il faisait un froid de canard. Marc appuya sur l’icône du GPS et trouva un petit bistro pas loin. Hourra ! Il entra, retira sa chapka. Malheureusement, il n’avait pas un kopeck. Par chance, il connaissait son voisin de table : un type gigantesque et chevelu, une espèce de mammouth qui, étrangement, sentait, le mazout. Celui-ci lui proposa de la vodka. Marc, encore un peu jeune, répondit : « Niet ! »

3. L’arabe

Il n’allait quand même pas boire de l’alcool ! Un café serait parfait.
À côté d’eux, deux Maghrébins étaient assis. L’homme arborait un superbe chèche en coton. La fille, quant à elle, portait une jupe orange. À leurs pieds, un clebs patientait. L’homme et la fille jouaient aux échecs. Marc kiffait ce jeu dans lequel le hasard ne comptait pas. C’était mathématique ! D’ailleurs, il adorait les chiffres. Mais, de toute évidence, face à de tels joueurs, zéro chance ! La fille gagna la partie. Ils commandèrent alors un couscous et une carafe d’eau. L’ami de Marc commanda un simple taboulé. Ça ne faisait pas bésef pour deux. Cela lui ficha le cafard.

4. L’allemand

En regardant dehors, Marc fut surpris de découvrir sur les boulevards une calèche ! Une pauvre rosse prenait des coups de cravache par le cocher, un loustic blafard ressemblant à un vampire.
Alors qu’il se servait de petits verres de kirsch sur le zinc du comptoir et que des clients joyeux trinquaient, Marc sortit. Le jeune homme se hissa dans un bus qui passait là. Poursuivant son chemin à pied, il passa devant le terrain de handball qu’un employé nettoyait au karcher. Plus loin, un musicien jouait à l’accordéon une valse. Un passant saisissant sa femme par le bras l’invita à danser.
Chez lui, Marc fut heureux de découvrir que sa mère avait préparé un rôti accompagné de nouilles. Chic !

5. L’espagnol

Après le repas, Marc alla s’allonger un peu dans le hamac faire une petite sieste. Il fit un rêve étrange : des alligators pourchassaient des mustangs sur un volcan et une tornade les emporta tous. Les voisins à côté faisaient un barbecue et des odeurs de chorizo, du lomo, de gambas, de patates grillées, de tomates, de piments chatouillèrent ses narines. Les guitares achevèrent de le réveiller. C’étaient des gitans qui portaient des santiags. L’un d’eux jouait des bongos. Au reste, un moustique lui sifflait dans les oreilles. Marc aperçut son père qui avait allumé un petit braséro, s’était servi des cacahuètes et un mojito. Il fumait un petit cigare. Marc détestait l’odeur du tabac, mais le cigare, ça allait. Il se leva pour aller dans la cuisine. Des odeurs de chocolat et de vanille en émanaient.

6. Latin

Marc en profita pour lire un album qui traînait sur une étagère sur laquelle se trouvaient différents objets : un silex, un tas de médiators, une caméra, etc.
En s’asseyant, il se cogna le tibia. Ensuite, il s’assit juste à côté de l’aquarium. Il se gratta l’oreille. Un peu de cérumen collait au bout de son doigt. Quand il eut fini, il prit son agenda et constata qu’il avait bientôt des examens. Primo, il ne travaillait pas beaucoup. Secundo, cela ne l’intéressait pas et tertio, en plus du sport, la musique lui prenait beaucoup de temps (il jouait dans un quatuor). Quoi qu’il en soit, il devait apprendre quatre feuilles recto verso. Et encore ! C’était le minimum ! Il devait aussi savoir traduire un texte du latin en français et vice versa ! De plus, il avait perdu beaucoup de temps à travailler gratis pour son oncle ! Marc était furax ! Il alla grignoter un gâteau sans gluten pour passer le temps. Tout à coup, il éternua violemment. Il avait dû attraper un méchant virus.

7. Grec

Marc avait très mal au larynx. Il monta sur sa bicyclette et se dirigea vers la pharmacie la plus proche. Mais comme il habitait dans la périphérie de la ville, c’était fort loin. Il passa devant un stade où des athlètes s’entraînaient, passa devant le musée, le cinéma, la bibliothèque la cathédrale puis le théâtre. Il passa même devant son lycée (il avait d’ailleurs emporté son sac qui pesait des kilos). Celui-ci était tout à côté de l’hippodrome. Plus qu’un sens giratoire et il arrivait. Catastrophe ! Il trébucha sur un gros morceau de plastique et tomba sur l’asphalte. Il se cogna la tête mais en fut quitte pour une grosse céphalée.

Marianne porte un bonnet... phrygien (wikipédia) !
Marianne porte un bonnet… phrygien (wikipédia) !

Réponses :

1. L’anglais

Marc avait mis un jean confortable, un t-shirt et un pull. Le cours de français avait été un peu stressant (il y avait eu un test compliqué). En plus, il était arrivé en retard, car il avait raté le bus. Arrivé sur le parking, il avait jeté son chewing-gum. OK, il pouvait maintenant y aller. Il flippait un peu, mais rentra tout de même en classe. Le prof était de mauvaise humeur. Vraiment Marc n’était pas fan de cette matière. Il préférait le sport : jouer au foot, piquer un bon sprint, faire un bon match quoi ! Il adorait les penaltys. Là, Marc était une vraie star ! Mettant son short préféré, il y jouait chaque weekend. En rentrant, une douche, un gros shampooing. Après ça, direction le fast-food et un peu de shopping avec ses parents.

2. Le russe

Il faisait un froid de canard. Marc appuya sur l’icône du GPS et trouva un petit bistro pas loin. Hourra ! Il entra, retira sa chapka. Malheureusement, il n’avait pas un kopeck. Par chance, il connaissait son voisin de table : un type gigantesque et chevelu, une espèce de mammouth qui, étrangement, sentait, le mazout. Celui-ci lui proposa de la vodka. Marc, encore un peu jeune, répondit : « Niet ! »

3. L’arabe

Il n’allait quand même pas boire de l’alcool ! Un café serait parfait.
À côté d’eux, deux Maghrébins étaient assis. L’homme arborait un superbe chèche en coton. La fille, quant à elle, portait une jupe orange. À leurs pieds, un clebs patientait. L’homme et la fille jouaient aux échecs. Marc kiffait ce jeu dans lequel le hasard ne comptait pas. C’était mathématique ! D’ailleurs, il adorait les chiffres. Mais, de toute évidence, face à de tels joueurs, zéro chance ! La fille gagna la partie. Ils commandèrent alors un couscous et une carafe d’eau. L’ami de Marc commanda un simple taboulé. Ça ne faisait pas bésef pour deux. Cela lui ficha le cafard.

4. L’allemand

En regardant dehors, Marc fut surpris de découvrir sur les boulevards une calèche ! Une pauvre rosse prenait des coups de cravache par le cocher, un loustic blafard ressemblant à un vampire.
Alors qu’il se servait de petits verres de kirsch sur le zinc du comptoir et que des clients joyeux trinquaient, Marc sortit. Le jeune homme se hissa dans un bus qui passait là. Poursuivant son chemin à pied, il passa devant le terrain de handball qu’un employé nettoyait au karcher. Plus loin, un musicien jouait à l’accordéon une valse. Un passant saisissant sa femme par le bras l’invita à danser.
Chez lui, Marc fut heureux de découvrir que sa mère avait préparé un rôti accompagné de nouilles. Chic !

5. L’espagnol

Après le repas, Marc alla s’allonger un peu dans le hamac faire une petite sieste. Il fit un rêve étrange : des alligators pourchassaient des mustangs sur un volcan et une tornade les emporta tous. Les voisins à côté faisaient un barbecue et des odeurs de chorizo, du lomo, de gambas, de patates grillées, de tomates, de piments chatouillèrent ses narines. Les guitares achevèrent de le réveiller. C’étaient des gitans qui portaient des santiags. L’un d’eux jouait des bongos. Au reste, un moustique lui sifflait dans les oreilles. Marc aperçut son père qui avait allumé un petit braséro, s’était servi des cacahuètes et un mojito. Il fumait un petit cigare. Marc détestait l’odeur du tabac, mais le cigare, ça allait. Il se leva pour aller dans la cuisine. Des odeurs de chocolat et de vanille en émanaient.

6. Latin

Marc en profita pour lire un album qui traînait sur une étagère sur laquelle se trouvaient différents objets : un silex, un tas de médiators, une caméra, etc.
En s’asseyant, il se cogna le tibia. Ensuite, il s’assit juste à côté de l’aquarium. Il se gratta l’oreille. Un peu de cérumen collait au bout de son doigt. Quand il eut fini, il prit son agenda et constata qu’il avait bientôt des examens. Primo, il ne travaillait pas beaucoup. Secundo, cela ne l’intéressait pas et tertio, en plus du sport, la musique lui prenait beaucoup de temps (il jouait dans un quatuor). Quoi qu’il en soit, il devait apprendre quatre feuilles recto verso. Et encore ! C’était le minimum ! Il devait aussi savoir traduire un texte du latin en français et vice versa ! De plus, il avait perdu beaucoup de temps à travailler gratis pour son oncle ! Marc était furax ! Il alla grignoter un gâteau sans gluten pour passer le temps. Tout à coup, il éternua violemment. Il avait dû attraper un méchant virus.

7. Grec

Marc avait très mal au larynx. Il monta sur sa bicyclette et se dirigea vers la pharmacie la plus proche. Mais comme il habitait dans la périphérie de la ville, c’était fort loin. Il passa devant un stade où des athlètes s’entraînaient, passa devant le musée, le cinéma, la bibliothèque, la cathédrale puis le théâtre. Il passa même devant son lycée (il avait d’ailleurs emporté son sac qui pesait des kilos). Celui-ci était tout à côté de l’hippodrome. Plus qu’un sens giratoire et il arrivait. Catastrophe ! Il trébucha sur un gros morceau de plastique et tomba sur l’asphalte. Il se cogna la tête mais en fut quitte pour une grosse céphalée.