Chose promise, chose due. Finissons ces vacances, non pas avec une vulgaire anaphore (il faudra, cependant, que je dise quand même quelques petites choses sur le sujet), mais avec quelques figures plus rares, plus drôles aussi.
Commençons cette série avec un vers de Corneille :
Je suis romaine, hélas, puisque mon époux l’est.
Alors ? Que trouvez-vous ?
N.-B. Le précédent jeu n’est pas fini. Il reste des choses à découvrir.
8 réponses sur « Le jeu des figures (épisode 6) »
L’auteur de ce blog m’autorise à proposer une solution ésotérique mais je ne l’assume pas entièrement. Je dirais donc, une césarienne ?
Je tente un zeugma / anacoluthe, sans me rappeler la différence entre les deux, qui remontent du fin fond de mon bac de français (J’avais appris par coeur « Quand il devint empereur, il prit du ventre et beaucoup de pays)… Mais sans conviction!
Kakemphaton puisque nous sommes dans l’exotisme.
@Cémonderniermot
Bingo !
Trop facile… c’est mon dernier mot !
Smiley, c’est ça ?
@Lyclic
Le zeugme (ou « attelage ») met sur le même plan syntaxique deux éléments sémantiquement différents. L’exemple célébrissime est celui de Victor Hugo : « Vêtu de probité candide et de lin blanc », mais celui de Desproges est très… éclairant : « Après avoir sauté sa belle-soeur et le repas du midi, le Petit Prince reprit enfin ses esprits et une banane ».
Merci à tous de votre participation !
C’était donc un kakemphaton, figure faisant entendre « un énoncé déplaisant », dit Gradus. Ainsi dans « mon époux l’est », on entend « mon nez poulet ». Le plus drôle est qu’il y en a plein dans la littérature. Quelque part, dans Phèdre de Racine, « les unes aux autres » peut se lire « les unes-zauzautres », qui est peu gracieux.
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