Lorsque l’on conjugue un verbe, l’on donne de nombreuses indications. Par exemple, si on dit «tu chantes». On indique la personne (la deuxième), le nombre (le singulier), le temps (le présent). On indique également le mode. C’est ici l’indicatif.
Il existe cinq modes. Ceux qui s’utilisent avec des des pronoms personnels sont les modes personnels (l’indicatif, le subjonctif et l’impératif), ceux qu’on emploie sans pronoms personnels sont les modes impersonnels (l’infinitif et le participe).
Chaque mode possède un certain nombre de temps :
- l’indicatif en a dix (cinq temps simples et cinq temps composés)
- le subjonctif en a quatre (deux temps simples et deux temps composés)
- tous les autres modes (l’impératif, l’infinitif et le participe) ont deux temps : le présent et le passé.
L’indicatif est généralement utilisé pour affirmer quelque chose de réel, une chose dont on est certain et que l’on peut situer dans le temps (le passé, le présent ou le futur) :
Il est venu / Il vient / Il viendra.
Le subjonctif exprime le souhait ou la crainte de ce qui peut arriver ou ne pas arriver :
Je souhaite qu’il vienne.
L’impératif sert à donner un ordre. Il exprime également une prière voire un conseil :
Viens s’il te plaît.
L’infinitif est un mode qui n’a ni personne ni nombre. Étant invariable, il est utilisé comme entrée des verbes dans le dictionnaire, et il sert à classer les verbes de la conjugaison en trois groupes.
L’infinitif est souvent utilisé comme un nom :
Il aime lire (= la lecture).
Gagner (= la victoire) est possible.
Le participe (présent ou passé) s’emploie souvent pour faire des adjectifs :
Le prince charmant (du verbe charmer) / L’enfant endormi (du verbe endormir).
Le participe passé, dans les autres cas, permet de faire des temps composés comme le passé composé (j’ai joué), le plus que parfait (j’avais joué), le futur antérieur (j’aurai joué), etc.
Un participe présent (courant) précédé de la préposition en s’appelle un gérondif : en courant.