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L’épée dans l’enclume

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"Le roi Arthur" de Charles Ernest Butler
Source : Wikipédia

Lecture des pages 157 à 175

1. Quelles sont les qualités que doit posséder un individu pour être roi ?

- Dieu choisit celui qui deviendra roi. Le futur roi est donc un élu de Dieu. D’ailleurs, Arthur le reconnaît : «Et cette dignité, je ne peux la tenir que de Dieu et de vous» (page 172). «vous» désigne les barons sans lesquels le roi n’est rien.
- Il doit être sage (p. 172)
- Il doit être généreux (p. 173)
- Il possède un noble caractère et un jugement (p. 173)
- Il n’y a en lui ni convoitise ni vice (p. 173)
- Il défend la sainte Église et le peuple (p. 174)
- Il fait régner la justice («de faire régner la paix sur votre terre, de secourir les malheureux, de faire respecter le droit et la parole donnée», p.174).

C'est, en somme, un roi idéal.

2. Comment découvre-t-on celui qui deviendra roi ?

En sortant de l’église, les seigneurs découvrent un bloc de pierre sur lequel repose une enclume. Dans cette enclume se trouve une épée. Seul le roi parviendra à la retirer. Aucun autre ne le peut :

CELUI QUI SERA CAPABLE DE RETIRER CETTE ÉPÉE SERA ROI DE BRETAGNE PAR LE CHOIX DE JÉSUS-CHRIST

Cette épée, qui permettra de choisir le roi, a été mise là par Dieu. C’est une manifestation surnaturelle, du merveilleux chrétien.

3. Pourquoi les seigneurs ne veulent-ils pas d’Arthur ?

Ils pensent qu’il est trop jeune, et qu’il est d’un trop «petit lignage» (c’est-à-dire d’une famille qui ne serait pas de grande noblesse).

La légende du roi Arthur

En 1136, un moine nommé Geoffroy de Monmouth écrit en latin l’histoire d’un chef guerrier ayant vécu en Angleterre vers 490 après Jésus-Christ. Le livre de Geoffroy de Monmouth - Historia Regum Britanniae (Histoire du roi de Bretagne) - connaît un grand succès.

Vers 1160, le pète normand Robert Wace le traduit en langue romane. C’est le Roman de Brut qui transforme l’histoire en légende et procure à la littérature du Moyen Âge de fabuleuses histoires à raconter.

Dès lors, l’histoire s’amplifie et se développe. Des auteurs comme Chrétien de Troyes ou Marie de France ont pu avoir connaissance de récits transmis oralement par des jongleurs et ont raconté à leur tour, en France, l’histoire de ce roi devenu légendaire qui rassemble autour de la table ronde les meilleurs chevaliers.

À la fin du XIIe siècle, Robert de Boron, s’appuyant sur le Brut de Wace écrit une Trilogie (Joseph, Merlin et Perceval) qui retrace toute l’histoire de la Grande Bretagne jusqu’à l’avènement d’Arthur).

En 1471, Thomas Malory, rédige en anglais le dernier grand roman du cycle arthurien, La mort d’Arthur.

La mort d'Arthur
Source : Wikipédia

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