Lisez ces extraits et faites une liste des différentes caractéristiques du fabliau afin d’en donner une définition.
J’ai ouï conter qu’un vilain, en compagnie de deux bourgeois, s’en allait en pèlerinage : ils faisaient dépense commune.
(Les Deux bourgeois et le vilain)
Ce fabliau - c’est vérité - raconte l’histoire d’un prêtre qui avait une vieille mère, bossue, contrefaite et hideuse, très hypocrite et très grincheuse et contrariante en toutes choses.
(Le Prêtre qui eut mère par force)
L’idée m’est venue de conter l’histoire d’un riche vilain qui n’était pas des plus malins et qui fréquentait les marchés à Arras et à Abbeville. Voulez-vous l’ouïr ? La voici. Mais je veux qu’on m’écoute bien.
(Brifaut)
Je voudrais vous conter l’histoire d’une vieille pour vous réjouir.
(La Vieille qui oint la paume au chevalier)
Je dirai ici la matière d’un fabliau que je veux conter. On tient le ménestrel pour sage s’il s’ingénie à composer de beaux récits et de belles histoires qu’on dit devant ducs, devant comtes. Les fabliaux sont bons à écouter : ils font oublier mainte peine, mainte douleur et maint ennui.
(Les Trois aveugles de Compiègne)
Au lieu d’un récit inventé, je vous dirai l’histoire vraie - que j’ai entendu raconter - d’un prêtre habitant près d’Anvers.
(La Vessie au prêtre)
Vous plairait-il d’une bourgeoise entendre la bien bonne histoire ?
(La Bourgeoise d’Orléans)
Si vous voulez prêter l’oreille et m’écouter un petit peu, je ne mentirai pas d’un mot et vous conterai une histoire mise en vers dans ce fabliau.
(Les Trois bossus ménestrels)
Colin, Hauvis, Jetrut, Hersent autrefois avaient l’habitude de conter de belles histoires pour les fêtes et les veillées. Aujourd’hui partout à Paris, dans les maisons et les rues, on s’entretient de ce que firent il n’y a pas longtemps trois femmes. En quelques mots je le dirai si vous voulez bien m’écouter. Je ne ferai pas de mensonge : cette histoire est vérité pure ; jamais en nulle pays du monde n’arriva pareille aventure.
(Les Trois dames de Paris)
Qui voudrait venir près de moi m’entendrait dire un joli conte auquel j’ai beaucoup travaillé et qu’ainsi j’ai mis tout en rime.
(Auberée)