1. Renart éprouve un intense sentiment de bien-être. L’adverbe « délicieusement », et le verbe « charmait » le montrent.
2. « un premier aiguillon de la faim » vient amoindrir le plaisir de Renart qu'il éprouvait dans la « plaine fleurie ».
3. Tiecelin est également torturé par la faim. Il trouve une solution en volant un fromage dans un plessis. Il s’offre même le luxe de railler la vieille femme qu’il vole.
4. L’arbre est au centre de l’histoire qui oppose le corbeau au renard (« Réunis par le même arbre, leur situation était loin d’être pareille »). Renart est en bas, Tiecelin est en haut ; Renart a faim, Tiecelin mange, Tiecelin est en sécurité, Renart cherche à le piéger.
5. Renart veut à la fois le fromage et celui qui le tient : « Renart, également friand du fromage et de celui qui en était le maître, les regardait sans espoir de les atteindre ».
6. Renart flatte le naïf corbeau qui « avait la prétention d’être le plus agréable musicien du monde ». Cet oiseau est un « vaniteux chanteur ».
7. L’animal souhaitant manger et le fromage et le corbeau se contient, et joue un nouveau tour à sa victime.
8. Il est tout d’abord « confus » et cherche à « se justifier ». Mais le corbeau ne l’écoutant pas, Renart se met à l’insulter et à le railler : « va-t-en, braillard de mauvais augure ».
9. Dans cette histoire, Renart se moque de Tiecelin. Il raille le vaniteux et naïf chanteur. Cependant, la ruse échoue en partie. Le trompeur ne trompe qu’à demi, mais il se satisfait de ce qu’il obtient et mange l’ « excellent fromage». Le comique vient également de la façon dont les personnages s’adressent aux autres : « Tais-toi, tais-toi, la vieille » dit le corbeau, « va-t-en, braillard de mauvais augure » dit le renard.
10. Il s’agit de Jean de La Fontaine qui s’était inspiré du fabuliste grec Ésope. Dans la fable de La Fontaine, c’est le corbeau qui est confus, car il a été berné par le Renard qui a donc obtenu ce qu’il souhaitait : le fromage uniquement.