Dans ce texte du XVIIe siècle, on ne disposait pas le dialogue comme on le fait aujourd'hui. Réécrivez-le de manière à ce que les règles soient respectées.
Vous pouvez réviser les principales règles de construction du dialogue sur cette page.
Pour moi, dit Euridamie, je dis encore une fois, qu’il n’est presque point de raillerie innocente : et que quiconque s’en fait une trop grande habitude, s’expose à renoncer à l’amitié, à la probité, à la bonté. Ha sans mentir, s’écria Cérinthe en riant, vous me traitez bien cruellement : je vous traite comme vous méritez de l’être, répliqua Euridamie : ce n’est pas, ajouta-t-elle, que je ne conçoive bien, qu’il y a une espèce de raillerie galante, qui a moins de malignité que l’autre : mais ce que je soutiens est, qu’elle ne saurait plaire s’il n’y en a ; que c’est marcher sur des précipices que de s’accoutumer à railler souvent ; et que la plus difficile chose du monde, est de le faire tout à fait bien, sans choquer ou l’amitié, ou la bienséance, ou la probité, ou la bonté, ou sans se faire tort à soi-même.