En lisant ces deux phrases, impossible de ne pas remarquer la répétition :
Le renard avance vers le poulailler. Le poulailler est rempli de poules.
Afin d'éviter cette répétition, on peut remplacer le groupe nominal « Le poulailler » par un pronom personnel :
Le renard avance vers le poulailler. Il est rempli de poules.
On peut également remplacer « Le poulailler » par un pronom relatif. Cela présente un double avantage (on n’a plus de répétition, on a une seule phrase au lieu de deux) :
Le renard avance vers le poulailler qui est rempli de poules.
Remplacez le groupe nominal en gras par un pronom relatif.
Le renard a faim. Le renard rentre dans le poulailler.
Le renard, qui rentre dans le poulailler, a faim.
On obtient une phrase complexe constituée de deux propositions :
Première proposition : Le renard avance vers le poulailler
Deuxième proposition : qui est rempli de poules.
La première proposition est appelée proposition principale (elle peut exister seule, comme une proposition indépendante), la seconde proposition dépend de la première (elle ne peut pas exister toute seule). On l'appelle proposition subordonnée. Comme elle commence par un pronom relatif (« qui »), on dit que c'est une proposition subordonnée relative.
Toutes les propositions subordonnées ne sont pas relatives, c'est-à-dire qu'elles ne commencent pas toutes par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel, laquelle, lesquels…). En effet, certaines propositions subordonnées commencent par une conjonction de subordination (si, quand, comme, que, parce que, puisque, alors que, pour que…). Pour cette raison, on les appelle propositions subordonnées conjonctives.
Problème ! « que » est à la fois pronom relatif et conjonction de subordination. Comment, en ce cas, faire la différence ?
S'il est pronom relatif, « que » remplace un nom : La vache que j'ai perdue est chez le prévôt.
« que » remplace « la vache ».
S'il est conjonction de subordination, « que » se trouve le plus souvent après un verbe : Je pense que la vache est chez le prévôt.