Silvia : Oh ! il n’est pas si curieux à savoir que le mien, je t’en assure.
Dorante : Que peux-tu me reprocher ? Je ne me propose pas de te rendre sensible.
Silvia, à part : Il ne faudrait pas s’y fier.
Dorante : Et que pourrais-je espérer en tâchant de me faire aimer ? Hélas ! quand même j’aurais ton cœur…
Silvia : Que le ciel m’en préserve ! Quand tu l’aurais, tu ne le saurais pas, et je ferais si bien, que je ne le saurais pas moi-même. Tenez, quelle idée il lui vient là !
Dorante : Il est donc bien vrai que tu ne me hais, ni ne m’aimes, ni ne m’aimeras ?
Silvia : Sans difficulté.
Dorante : Sans difficulté ! Qu’ai-je donc de si affreux ?
Silvia : Rien, ce n’est pas là ce qui te nuit.
Dorante : Eh bien, chère Lisette, dis-le-moi cent fois, que tu ne m’aimeras point.
Silvia : Oh, je te l’ai assez dit, tâche de me croire.
(Le Jeu de l’Amour et du Hasard de Marivaux, acte II, scène 9)
a) Ah ! ma chère Lisette, que viens-je d’entendre ?
b) Qu’as-tu fait de cet amour que tu me jurais encore aujourd’hui ? Juste ciel, est-ce ainsi qu’une infidèle se rit de vous ?
c) Ah ! bon Dieu ! dis-je en moi-même, quel homme est-ce là !
d) Ô malheureux mortels ! ô terre déplorable !
e) Toutes, frappant leur sein, et traînant un long deuil,
f) Répétèrent : « Hélas ! » autour de ton cercueil.
Euh ! Ouais ! Ouf ! Bah ! Pouah ! Chut ! Holà ! Pst ! Paf ! Boum ! Aïe !
a) ... ! à une minute près, nous rations notre train !
b) ... ! tu vas m’écouter, oui ?
c) ... ! la belle maison que voilà !
d) ... ! Ce gâteau a l’air dégoûtant !
e) ... ! Qu’il fasse ce qui lui passe par la tête !
f) ... ! On ne passe pas.
g) ... ! Explique-toi.