La vieille petite femme prit l’ardoise de son nez, et après avoir lu les mots, demanda : « Est-ce que ton nom est Dorothée, ma chère? »
« Oui », répondit l’enfant, levant la tête et séchant ses larmes.
« Alors tu dois aller à la Cité d’Émeraude. Peut-être qu’Oz t’aidera. »
« Où est la cité ? » demanda Dorothée.
« Elle est précisément au centre du pays, et elle est dirigée par Oz, le Grand Magicien dont je t’ai parlé. »
« Est-ce un homme bon ? » demanda la fille inquiète.
« C’est un bon Magicien. Est-ce que c’est un homme ou pas ? Je ne peux le dire, car je ne l’ai jamais vu. »
« Comment est-ce que je peux y aller ? » demanda Dorothée.
« Tu dois marcher. C’est un long voyage à travers un pays qui est parfois agréable et parfois sombre et terrible. Cependant, j’utiliserai tous les arts de la magie que je connais pour te protéger. »
« Vous ne viendrez pas avec moi ? » demanda la fille, qui commençait à considérer la petite vieille comme sa seule amie.
« Non, je ne peux pas faire cela, répondit-elle, mais je vais te donner mon baiser, et personne n’osera blesser une personne embrassée par la Sorcière du Nord. »
1 - Relevez les phrases interrogatives.
2 - À quoi les reconnaissez-vous ?
3 - Laquelle est (un peu) différente ? Pourquoi ?
4 - Quelles sont les phrases interrogatives auxquelles vous pouvez répondre par oui ou par non ?
La phrase interrogative se termine toujours par un point d’interrogation, mais elle se construit de différentes façons.
On distingue deux sortes de phrases interrogatives : l’interrogation totale et l’interrogation partielle.
Définition
L’interrogation totale porte sur l’ensemble de la phrase et appelle une réponse par «oui» ou par «non» :
Question : Faut-il ramener du pain ?
Réponse : Non, il ne faut pas ramener du pain.
Construction
Le sujet est simplement placé immédiatement après le verbe : Veux-tu de l’eau ?
À la troisième personne, un « t » de liaison est intercalé entre la voyelle finale du verbe et le pronom « il (s) » ou « elle (s) » : parle-t-elle, aimera-t-il.
Ce « t » rappelle les verbes terminées par un « t » : fait-il, doit-il, finit-il.
La phrase commence par est-ce que (sans inversion du sujet et du verbe) : Est-ce que tu veux de l’eau ?
Le groupe nominal sujet est repris par un pronom personnel : L’enfant a-t-il soif ?
Définition
L’interrogation partielle porte sur une partie de la phrase.
Une partie de la phrase est présentée comme étant non connue, et c’est donc sur cette partie que porte la demande d’information formulée au moyen d’un mot interrogatif.
L’interrogation porte sur l’identité du sujet :
Question : Qui a utilisé ma voiture ?
Réponse : Olivier l’a utilisée.
L’interrogation porte sur le temps :
Question : Quand part le train ?
Réponse : Il part demain.
Construction
Toutes ces phrases peuvent être renforcées par «est-ce que/qui» : Qui est-ce qui a appris sa leçon ? Qu’est-ce que vous voulez ? Comment est-ce que vous allez ? etc.
a - Qu’est-ce que tu as mangé ce midi ? b - Comment est-ce que je vais faire ? c - Est-ce que je peux venir avec toi ? d - Quand venez-vous ? e - Quelqu’un a-t-il une question ?
En inversant simplement le sujet et le verbe.
En ajoutant «est-ce que».
a - Il pleut. b - Il aime lire des romans. c - Vous avez lu L’Odyssée. d - Vous voulez aller au cinéma. e - Tu viens en voiture.
Exemple : Cette leçon est difficile. → Cette leçon est-elle difficile ?
a - L’eau est froide. b - Quelqu’un a entendu du bruit. c - Les devoirs ont été faits. d - La cigale n’avait pas travaillé. e - Yann a écouté le discours du président.
a - Je me lève à 7 heures. b - Il est neuf heures du matin. c - Je vais bien, merci. d - Je ne parviens pas à dormir à cause du bruit. e - Vous me devez 5 euros. f - Je pense à ce que je ferai demain. g - Nous allons à Saragosse.
Interrogez la bonne sorcière qui va vous aider à sortir du collège dans lequel vous êtes emprisonné. Demandez-lui par où vous devez passer, qui devra vous aider, etc.