RT change de peau
Cela faisait plus d’un an que j’y pensais, plus d’un an que je voulais entièrement refaire Ralentir travaux. Las ! l’ampleur de la tâche réfrénait mes ardeurs de designer en culotte courte.
Il y a quelque temps déjà, il m’avait semblé nécessaire de réécrire le code, mais sans toucher à l’apparence du site. C’était le plus urgent : avoir un code propre, s’exécutant rapidement. À dire vrai, je n’osais pas, à ce moment, m’attaquer au design du site. Au reste, je n’avais pas non plus d’idée très précise de ce que je voulais faire. J’avais donc laissé le tout en l’état.
Petit à petit, l’idée gagnant en précision, devenant concrète, j’ai eu envie d’obtenir une présentation du site qui serait proche de la feuille de papier, cette feuille omniprésente dans l’école, celle des contrôles, des devoirs, des textes lus puis analysés…
Je voulais également quelque chose de simple, de dépouillé. De toute façon, quand bien même j’eusse aimé le contraire, je n’aurais pas été capable de le faire.
Cette réfection est désormais à peu près achevée, pas totalement, mais presque. Si bien que je mets le tout en ligne. Ne soyez donc pas surpris du changement. Il vous sera agréable, j’espère.
Vous remarquerez, outre les changements d’ordre cosmétique, une chose : la page consacrée aux Lettres est devenue la page d’accueil. C’est sur cette page que vous arriverez désormais lorsque vous taperez Ralentir travaux dans votre navigateur. Ce n’est pas étonnant. C’est l’une des pages les plus visitées.
J’ai ajouté une section à la rubrique Voir consacrée au collège en travaux. J’aurais dû y penser plus tôt, mais cela ne m’apparaît que maintenant : les travaux avancent très vite, et le collège ne sera plus jamais ce qu’il a été. Aussi ai-je voulu fixer par la photographie ces moments témoignant de l’évolution de cette métamorphose. C’est ici.
Enfin, je ne saurais finir ce mot sans évoquer le site de mon collègue d'Histoire qui lui aussi s'est mis à traquer les élèves jusque dans leur foyer avec un tout nouveau site web. L'enseignement n'a plus de limites.
Modifications de la page d'accueil
Observations de ma femme : "Ton site, il est moche ; c'est sombre, on ne comprend pas ce que c'est".
Bon, elle n'a pas tout à fait tort. Il est vrai que le noir, je commence à en avoir ma claque. Je changerai volontiers tout ça, mais c'est un gros travail, et des choses plus urgentes sont à réaliser en priorité (un cours sur l'accord du participe passé, des séquences à préparer, des modifications à faire çà et là, des livres dont je voudrais parler, etc.).
Elle a également raison en ceci : quand on arrive sur la page d'accueil, on ne sait pas vraiment où on est. Pour cette raison, j'ai réalisé une petite bannière précisant que Ralentir travaux était un site de français pour les élèves. La bannière précise qu'ils aiment également les 0 et les 1 ! Ma femme ne voit pas pourquoi ; elle ne voit pas non plus ce que vient faire cette araignée...
Je vous laisse le soin de le trouver.
J'en ai profité pour intégrer Twitter, que j'apprécie de plus en plus.
Déjà deux ans !
Ralentir travaux a maintenant deux ans. Ayant la mémoire qui flanche, j'ai fixé arbitrairement sa date de naissance au 25 août, mais je suis à peu près persuadé que le site était déjà né à cette époque.
Pour fêter ça, j'ai pris un peu de temps pour refaire le menu qui est désormais pleinement compatible avec l'infâme Internet Explorer 5.5, 6 et 7 (il était déjà compatible avec le 8).
Une fois encore, le Javascript m'a apporté une aide précieuse.
Vous vous direz probablement : "Faire la une juste avec ça, c'est un peu court !" Mais cela a son importance ! Vous n'avez pas idée du nombre de gens qui utilisent Internet Explorer. Il faut donc bien prendre en compte ces visiteurs quel que soit le navigateur qu'ils utilisent.
P.-S. Laissez-vous tenter par Firefox, FIREFOOOOOX !!!!! Par pitié !!!!! Laissez-vous tenter !!!!!!!!!!!!!!!!!
I love Javascript.
Je m'aperçois que, petit à petit, le JavaScript envahit Ralentir travaux. C'est un langage qui permet beaucoup, et qui enrichit considérablement le site. La page d'accueil des Lettres avait été, grâce à ce langage, profondément remaniée. Sur le même modèle, les cahiers de textes avaient été refaits. C'est désormais à la page Séquence de proposer une disposition et une navigation qui, me semble-t-il, gagne en élégance et en ergonomie grâce au Javascript. Et ça ne va pas s'arrêter là.
L'école est finie !
Vous l’aurez remarqué, depuis quelque temps, Ralentir travaux fonctionnait au ralenti (j’écris ça sans la moindre espèce de jeu de mots). Il faut dire que ce dernier trimestre a été fort long, excessivement long. Comme je l’ai dit récemment, on a voulu reconquérir le mois de juin, mais cette conquête a été absolument contre-productive. Si je dois retenir une leçon de cette prolongation, ce sera celle-ci : il vaut mieux terminer tôt en travaillant que terminer tard en ne travaillant pas, car force est de constater que les élèves — je veux dire ceux qui sont venus les dernières semaines — ne faisaient absolument plus rien. Je n’avais jamais vu ça. Peut-être cela dépend-il des classes ! En tout cas, l’an dernier, j’ai travaillé pratiquement jusqu’au dernier jour ! Or cette année, les conseils et les voyages diminuant le temps scolaire, le mois de juin a été… inutile !
Ça faisait pourtant beau sur le papier : reconquérir le mois de juin, j’étais même d’accord ! C’est dire !
Quoi qu’il en soit, nous sommes finalement en vacances.
Mais, il ne faut évidemment pas croire qu’on nous a laissé partir comme ça : on nous a d’abord gratifiés de tout un tas de tâches dont on se passerait fort bien. Ce sont ces petites choses chronophages — comme disent les gens savants — qui vous éloignent considérablement de tout ce qui fait la saveur de votre métier, qui vous donnent envie de dire "Au revoir, je vais essayer autre chose. Ce métier-là ne me plaît pas".
Quelles sont ces choses ?
Que les gens qui voient dans les fonctionnaires de grosses feignasses payées à ne rien faire continuent de lire !
Ainsi, nous avons corrigé les épreuves du brevet. Cette année, nous avons eu le bonheur de corriger 36 rédactions, 36 dictées, 36 exercices de réécriture, et 36 questionnaires. Un vrai plaisir ! De la quantité en veux-tu en voilà ! Tout cela s’est passé dans la bonne humeur. Je veux dire la bonne humeur des autres, des collègues qui ne corrigeaient pas, mais qui étaient là dehors à ne pas faire semblant de ne pas faire cours aux élèves qui sont venus jusqu’au 2 juillet.
Tout cela s’est donc passé dans la chaleur et le bruit des élèves manifestant leur ennui.
Après avoir signé 5 fois (si si), nous avons été invités à rentrer les notes sur ordinateur (j’attends le jour où on nous demandera de classer les copies). Et puis, on s’est refait une petite répartition de service tenant compte des derniers aléas du métier (vous savez ! plus de carte scolaire, plus de postes non plus d’ailleurs, etc.). Le 2 juillet, avec 32° de chaleur, j’en rêvais ! Et puis on n’était pas fatigué par notre année pleine d’heures sup (Il faut bien faire les heures en dépit des suppressions de postes) pour augmenter notre pouvoir d’achat afin d’avoir le bonheur de gagner 2 200 € les mois de fête.
Voilà j’ai fini de râler. Pourtant, je pourrais continuer ainsi un moment. C’est mon côté Jean-Pierre Bacri ("Fais ch... !").
Mais, je vais prendre des vacances méritées. Je ne peux pas rester inactif, alors je vais lire plein de livres, et poursuivre mes travaux certes au ralenti, mais poursuivre tout de même. Et puis, cet été, Ralentir travaux aura deux ans. C’est un vieux site maintenant.
Je vous souhaite de bonnes vacances.
Quoi de neuf sur Ralentir travaux ?
Rien... absolument rien...
C'est l'été depuis deux jours maintenant. Évidemment, seul le calendrier en témoigne, parce que, à Bar-sur-Aube, ce n'est pas vraiment flagrant...
L'année a été longue, le dernier trimestre a été fort long. On voulait reconquérir le mois de juin, et on a reconquis le mois de juin, mais pas les élèves... Même les meilleurs sont fatigués, amorphes... ils en ont marre !
Moi-même, je peine à suivre...
Ces derniers temps, je n'ai pas réussi à finir la moindre chose ! Mes cours sur L'Odyssée, sur les temps du récit, sur la poésie engagée... rien n'est terminé ! Je reprendrai tout cela cet été, plus tard, quand j'aurai l'esprit un peu reposé.
C'est dans ce contexte que j'ai découvert Facebook où je vous invite à me rejoindre. J'ai longtemps été réticent à ce type de choses, mais je suis désormais convaincu de son utilité.
J'en parlerai davantage sur le blog.
Œdipe, la fortune, la vanité et les monstres
Avez-vous remarqué, sur la page d’accueil, le gros bouton sur lequel est écrit RSS ? Cliquer dessus vous permet de voir d’un seul coup d’œil l’ensemble des nouveautés parues sur ce site. Vous pouvez par la même occasion vous abonner au flux RSS (toujours en cliquant sur ledit gros bouton), ce qui permet une consultation pratique et rapide des nouveautés publiées. Cela est particulièrement vrai lorsque vous vous êtes abonné à plusieurs dizaines de flux qui vous évitent ainsi de consulter un à un les dizaines de sites que vous avez l’habitude de lire.
Si vous utilisez le flux RSS, vous savez alors que malgré les nuits sans sommeil (en fait, j'exagère un peu...), je continue à publier dès que l’occasion se présente quelques petites choses : une séquence sur Œdipe roi, tragédie dont je parle également ici, et qui m’a donné l’occasion de parler de la fortune pour laquelle j’ambitionnais autrefois de faire une séquence tout entière à elle consacrée.
J’essaie de mettre en forme une séquence que je rumine depuis longtemps déjà sur la vanité dont voici déjà un avant-goût à travers cette galerie. Enfin, j’ai complété comme j’ai pu, entre deux couches, la séquence sur les monstres et les portraits qui en sont faits.